C'est la plus ancienne de toutes, répertoriée pour sa valeur historique. La fontaine, située quartier Bourdalat, derrière la gendarmerie, a été restaurée par un chantier international de jeunes "Concordia", durant l'été 2010. Du double bassin primitif, divisé aux deux tiers / un tiers, seul le plus grand, celui de gauche, subsiste. En face, la citerne de captage de la source a totalement été enfouie, et les lavoirs à côté étaient autrefois couverts par un bel ouvrage de charpente traditionnelle.
Quelques sources naturelles d'usage populaire :
- la houn de Coudole ;
- la houn de Counte (quartier N'haux) ;
- la houn de Guichot (à Canarde) ;
- la houn de Lagourgue (à Baleix) ;
- la houn dou Mount (haut de Puyet - abreuvoirs) ;
- la houn dou Palouquè ;
- la houn de Pérès (se jette dans un ruisseau nommé "Hasa dou Bascou") ;
- la houn de Pénégre (principale source du Bourdet, affluent de l'Aubin dans la plaine de N'haux) ;
- la houn de Peyroulet (fontaine naturelle) ;
- la houn dous arrousès ;
- la houn dou Roy.
Cette dernière doit son nom à une légende. Ce serait l'endroit où la garde du roi faisait s'abreuver les chevaux lors des parties de chasse. Un peu à l'écart du Cami-Salié originel (chemin du sel proto-historique), elle se situe à l'extrême sud d'Arthez-de-Béarn, sur une parcelle aujourd'hui du site du bassin d'écrêtage des crues de la Geüle. À noter que la source fut captée (ainsi que celle du Palouquè) dans les années 1950 pour la construction du premier réseau d'adduction d'eau courante à Arthez-de-Béarn. Depuis lors, l'eau arrive au robinet dans les habitations. Un ouvrier qui participa à la construction de l'ouvrage aujourd'hui démoli, affirmait que l'exsurgence y était si large et si abondante, que seule une petite partie fut réellement captée. En effet, le savoir populaire enseigne que la Geüle toute proche où se jette la source du roy, n'a jamais connu de sécheresse complète en aval de cet endroit. Une autre particularité vient de la dialectique locale ancestrale qui rapporte avec précision la houn dou roy et non pas rey ce qui devrait être, pourtant, la traduction exacte du mot roi.
Il existe également quatre anciens puits publics, sur l'axe de la Carrère :
- le vieux puits du centre, aujourd'hui bien mis en valeur sur la place de la Mairie, mais qui n'a jamais été vu en service ;
- le puits du Bourdalat, à proximité de la porte des Augustins ;
- le puits du Palais, au coin de la place des ormeaux, fonctionnel jusque dans les années 1980.
- le puits du Bergoué, en face la maison Lamigou sur le bord de la route (recouvert par le bitume)